As rosas da resistência nascem no asfalto: uma análise da violência cometida contra as mulheres trans durante o governo Bolsonaro

Abstract

Ce travail a eu le but d’analyser la violence faite aux femmes transsexuelles sous le gouvernement Bolsonaro. Il a eu pour objectifs spécifiques : d’analyser les spécificités de la violence aux femmes transsexuelles brésiliennes en comparaison aux femmes cisgenre ; d’analyser les stratégies et les limites des politiques de combat à la violence faite à la population LGBTI+ sous le gouvernement Bolsonaro ; d’identifier et analyser les actions de résistance des femmes transsexuelles au cours des deux premières années du gouvernement Bolsonaro. L’étude a utilisé une approche qualitative, en constituant d’une étude documentaire et bibliographique pour chercher et analyser la législation, des documents, des sites Web, des livres et des magazines spécialisés sur notre objet d’étude pour répondre aux questions posées par la recherche. Parmi les documents analysés figurent : les rapports des années 2019 et 2020 du Grupo Gay da Bahia (GGB), qui analyse les crimes de violence à la population LGBTI+ brésilienne ; les dossiers sur les meurtres et la violence aux travestis et transsexuelles brésiliennes en 2019 et 2020 par l’ANTRA (Associação Nacional de Travestis e Transexuais) et les rapports de l’Annuaire Brésilien de la Sécurité Publique produits sous le gouvernement Bolsonaro sur la violence aux femmes. Les données montrent qu’il y a eu une augmentation du nombre de meurtres des femmes transsexuelles en 2019 par rapport à 2020. Nous avons constaté que 78% des femmes transsexuelles victimes de mort violente sont noires ou métisses. Alors qu’en 2020 71,5% des transfémicides ont eu lieu dans les lieux publics, 54% des fémicides ont eu lieu dans la résidence des victimes. Dans 72% des cas, l’agresseur des femmes transsexuelles était leur client, mais dans le cas des femmes cisgenres, 54% des meurtres ont eu lieu à leur domicile et leur agresseur était leur conjoint en 81,5% des cas. En ce qui concerne les armes utilisées, des « armes blanches » ont été utilisées en 55,1% des fémicides en 2020, lorsque des armes à feu ont été utilisées en 47% des cas des transfémicides de la même période. Il est donc conclu que la violence aux femmes transsexuelles s’est intensifiée sous le gouvernement Bolsonaro et qu’il y a des spécificités par rapport à la violence faite aux femmes cisgenres.